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Tu comprendras quand tu seras plus grande

Virginie Grimaldi

Alors là, Virginie, c’est ma grande copine ! Elle ne le sait pas, mais je ne désespère pas. Dès le premier roman, je suis tombée sous le charme de sa plume envolée, dansante, drôle… Virginie Grimaldi possède le talent que je rêve un jour de m’octroyer.

Ses histoires contemporaines sont autant de lectures délicieuses offrant émotion, sourires, évasion.

L'histoire :

Julia débarque dépitée à la maison de retraite Les Tamaris, sur la côte basque, pour y être psychologue, en remplacement d’un congé maternité. Fuite en avant ? Probablement, puisque ni son enthousiasme ni son expérience dans le domaine ne l’accompagnent à ce tournant difficile de sa vie. Elle est seule et déboussolée. Ce qui va se passer aux Tamaris, ce qu’elle va y découvrir – au milieu des pensionnaires filous et fantasques et des gentils collègues au cœur brisé – va lui redonner la joie de vivre et de sourire.

Mon avis:

Tout y est ! L’humour, l’humanité, la résilience, l’émotion, le réalisme d’une histoire simple que l’on voudrait pourtant être la nôtre.

Julia, ses blessures, ses mensonges et ses casseroles ; les papys farceurs, ronchons ; les mamies espiègles et attachantes ; des collègues comme on en rêverait tous ; des situations cocasses, hilarantes…

Ce livre est un bain de jouvence en EHPAD, une cure de bien-être d’une efficacité redoutable. La posologie ? Une seule prise et tout va mieux. D’ailleurs, comme tous les romans de Virginie, on commence… et on ne lâche plus. L’on rentre avec un plaisir frénétique dans la vie et les souvenirs de chaque personnage, leurs joies, leurs regrets, leurs vécus, et l’on apprend de leurs expériences. Ce roman intergénérationnel se déguste et fait du bien.

 

Les protagonistes s’apprivoisent avec tendresse ou autorité, faisant sauter toutes les barrières, y compris celle de l’âge, pour notre plus grand plaisir. Des dialogues pétillants, des scènes burlesques, désopilantes et puis… des personnages qui, dès que l’on referme le livre sur le mot FIN, nous manquent déjà affreusement.

Comme tous les bons romans, et malgré ses 477 pages, celui-ci est encore trop court ; on en redemande !

 

Mes critiques des œuvres de Virginie Grimaldi resteront plus courtes que les autres pour deux raisons.

D’abord, parce qu’il est hors de question de vous en dévoiler davantage ; vous devrez découvrir ses histoires avec le même plaisir qu'a été le mien en engloutissant chacun de ses romans, totalement absorbée par le récit. Ensuite, parce qu’ajouter des lignes reviendrait finalement à décliner le terme « fabuleux » au moyen de tous les synonymes que la langue française peut nous réserver.

 

Bravo, Ginie !

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