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Ah! les souvenirs d'enfance!

Sur mon dernier post Facebook et Instagram du 4 août, je vous parlais, entre autres, de mon déménagement. Entre la préparation, les cartons, l’installation, je n’ai plus été active sur mon blog depuis un petit moment. D'ailleurs, mon dernier article traitant de la fameuse JDM date du 24 juin. Oups ! J’ai ensuite enchaîné avec ma vaccination, selon le protocole de l’ambassade de France pour les expatriés à l’étranger. Eh bien, j’ai mis cinq jours à récupérer toutes mes facultés ; les effets secondaires dudit vaccin en unidose sont puissants, je confirme ! Puis est arrivée la pendaison de crémaillère, suivie de week-ends actifs dans le sud et l’ouest de l’île : bateau, rando, détente…

J'ai mis dans ma galerie de belles photos !


Ces derniers jours, le temps ici a été apocalyptique ! Des rafales de vent, beaucoup de pluie, une chute des températures… bref, une jolie zone d’instabilité combinée à un fort anticyclone au sud des Mascareignes ! Résultat : un vent d’est de 45km/h en permanence, se transformant en rafales de 100km/h dans les endroits les plus exposés. Un ciel bas, gris, bouché, et la désertion de notre ami le soleil pendant quatre longues journées, pour ne revenir franchement que ce matin ! Je vous vois écarquiller les yeux à la lecture de ces premières lignes ; ben quoi, mo res Moris, bann kamarad !


Bref, quelles meilleures conditions alors pour reprendre ma plume ?

Et c’est empreinte de nostalgie que je partage avec vous mon sujet du jour : les souvenirs de notre enfance.


Tout un programme, n’est-ce pas ? Enfin, pour celui que cela concerne, me direz-vous !

Comment ça, mes bribes de mélancolie filiale ne vous intéresseront pas ? N’en soyez pas si sûrs, les amis, car je pense au contraire qu’elles vous plongeront dans les vôtres ! Comment ? Pourquoi ? Eh bien je reste persuadée qu’on a finalement tous un peu les mêmes souvenirs. Certaine que la majorité d’entre vous a connu une arrière-grand-mère qui radotait sec ; un cousin beau comme un dieu, resté l’ombre du spectre de nos premières et timides divagations à treize ans ; les déjeuners de famille interminables ; les baptêmes, communions, mariages… et anniversaires de mariage ; les visites chez tata Lucette et tonton Georges, ou encore les passages obligatoires chez les cousins Fernand, Albertine ou Honorine, avec lesquels on n’a jamais bien compris le lien de parenté. Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, il y a une telle tripotée de grands, moyens et petits cousins qu’encore aujourd’hui, je m’en mélange les crayons ! Qui sont exactement ces inconnus… sans l’être ? Côté père, côté mère, côté terre ? Le lien : direct ou « par alliance » ? Toujours en vie ? Bon, il faut dire aussi que dans ma famille, des frères ont épousé des sœurs (pas les leurs, vous aurez compris ! Pas de ça chez moi, les amis !), ce sur plusieurs générations. Si je vous le dis ! Ce qui à la fois effeuille notre arbre généalogique et en emberlificote les racines. Pour faire simple – ou pas – et pour exemple, les quatre grands-parents de deux de mes cousines germaines sont les mêmes que pour ma frangine et moi ! Vous suivez ? De ce fait, les fêtes de Noël ont toujours naturellement réuni autour de nous la totalité de nos aïeux, oncles et tantes, cousins et cousines, pour le plus grand bonheur des petits et grands !


Pour ma part, mes souvenirs d’enfance familiaux se concentrent autour des grandes vacances, ces expéditions annuelles où papa, maman, ma sœur et moi, roulions pendant des heures pour atteindre notre destination, la Charente, d’où sont originaires mes parents. Avec un papa militaire, les déménagements sont fréquents et les changements de lieux de résidence éloignent souvent des proches. Alors pour nous, point de séjours à la mer ou à la montagne, de colonies de vacances ou de voyages à l’étranger. Le dépaysement estival a toujours rimé avec retrouvailles familiales, et en plus, c’est vrai, ça rime ! Le périple débutait par le sempiternel – et long – trajet en voiture, de nuit, qui plus est, pour tenter de faire dormir les deux excitées à l’arrière, pourtant shootées à la Nautamine. Que voulez-vous, le mal des transports a toujours été notre marque de fabrique. Ah ! elle en a avalé, des kilomètres d’asphalte, la grosse Ford Granada break de papa, chargée à ras bords ! Et parce que ni ceintures ni sièges auto n’étaient de mise, une installation de couvertures et de coussins transformait l’espace en lits enfants, dans lesquels ma sœur et moi abandonnions notre joyeux sort jusqu’à l’arrivée.

Du plus loin que je m’en souvienne, c’est d’abord depuis Friedrichshafen, ville germanique située sur les rives du lac de Constance, que nous rejoignions chaque été la grande maison de campagne familiale, située aux bords d’un canal délimitant la Charente et la Dordogne. Ça a duré sept ans. Puis, une affectation dans le Béarn nous a rapatriés en France, nous rapprochant des nôtres et augmentant ainsi la fréquence des visites chez les papys et mamies. Sept années aussi. La mutation suivante nous a envoyés à Lille (où j’ai effectué ma seconde et ma première), rallongeant à nouveau le trajet des vacances, sans toutefois entacher le bonheur des retrouvailles. À dix-sept ans, le plaisir de revoir mes grands-parents, mes oncles et tantes, ainsi que mes cousines, restait pour moi intact.


Vous l’aurez compris, dès mon plus jeune âge, les occasions de retrouver la famille ont toujours été comptées et militairement organisées. J’ajouterais même qu’elles représentaient pour mes parents l’unique façon de concevoir l’été, sans aucune autre alternative !

Que de nostalgie ! Et Ô combien de stigmates heureux que mes yeux d’adulte, de grande sensible et d’hyperémotive, perçoivent aujourd’hui si différemment !

À quel moment précisément réalise-t-on que ces témoignages du passé sont importants, voire essentiels pour notre construction à venir ? À quel âge bascule-t-on du : « Mais j’ai pas envie d’aller la voir, moi, tata Ginette ! Elle sent la soupe à l’ail ! » au sincère : « Que je suis heureuse de te revoir, tata ! Tu ne changes pas, c’est incroyable ! » Pourquoi ne prend-on conscience de la richesse de ces échanges, de la valeur de ces partages, que bien plus tard ? Bien trop tard, parfois. Comment ne pas regretter de ne pas avoir fouillé plus souvent les mémoires de nos aïeux, à la recherche d’informations historiques. Les vies des oncles, tantes, cousins, cousines, pour maintenir ce lien singulier, cette correspondance filiale ô combien précieuse.

Ne dit-on pas que de famille, on n’en a qu’une ? Même si l’on dit aussi que l’on ne la choisit pas, c’est vrai. Pour ma part, et même si je n’en vois que très rarement les membres, en dehors de mes parents, ma sœur et mes nièces (bien que plus rare aussi depuis trois ans que je vis à Maurice), je n’échangerais la mienne – ses petits heurts, ses divergences d’opinion, de fonctionnement, de perception, compréhension, interprétation… – pour rien au monde !


Je crois qu’il faut attendre de devenir nous-mêmes parents, ou tatie, tonton, parrain, marraine… pour matérialiser les rapports de filiation et la dimension des liens du sang. Si dans notre tendre enfance à aucun moment nous ne percevons les notions de vieillesse, de maladie, de risque quelconque de perdre les êtres aimés, c’est à l’âge adulte qu’on se les approprie. Et quoi de plus normal ! Nul n’est immortel. Nous l’apprenons en grandissant, en se construisant et en observant, impuissants, les sillons des années se creuser sur les visages familiers, comme sur le nôtre. Alors, au fur et à mesure que la vulnérabilité nous enveloppe, que la maladie frappe, que le deuil nous meurtrit, nous affaiblit, que les années appliquent sur nos vies les couches irréversibles du temps qui alourdit, du temps qui complique, efface et nous éloigne des réminiscences du passé… eh bien le réflexe humain est de convoquer ses souvenirs. On les puise, les sollicite, les époussète, les embellit, aussi parfois.

Et ce que l’on voudrait surtout, c’est ne jamais les oublier.


L’ensemble de nos souvenirs heureux constitue la sève de notre existence, la solide structure de notre âme. En somme, les fibres de notre être : notre identité. Les souvenirs fabriquent dès notre plus jeune âge notre personnalité, mais aussi notre façon de percevoir et concevoir notre rapport au monde en tant qu’adulte. Il paraît que la nostalgie renforce le sens de la vie ! En psychologie, les bons souvenirs sont des réservoirs de bonheur. C’est dire la nécessité de les préserver. Les entretenir. S’efforcer – ou se forcer – coûte que coûte de ne rien oublier, afin d’y piocher à tout moment la dose de douceur et d’optimisme dont la vie peut nous priver à certaines périodes. Pour faire renaître les bribes de notre histoire, les morceaux du passé, on questionne, on suscite, on arpente les méandres des cerveaux de ceux qui savent et se rappellent.

Les adultes en quête d’indices que nous sommes reprochent aux gosses ingrats qu’ils étaient jadis de ne pas avoir attaché suffisamment d’importance à cette partie de leur existence pour que s’ancre en eux chaque détail la constituant.


Nos souvenirs sont des images, des chansons, des flashs et des flash-back. Des couleurs, des odeurs, des mots. Des regards, des lieux et situations.

C’est une expression désuète qui nous chatouille l’oreille et nous replonge subitement trente ans en arrière, quand mamie s’exclamait « Beurnoncio ! » et que papy ponctuait une phrase sur deux d’un « Couillon ! »

C’est un objet vintage qui nous renvoie chez nos grands-parents (ou moins loin, chez nos parents) qui possédaient cet horrible coucou mécanique en bois ciselé qui semblait délivrer toutes les demi-heures un pauvre piou-piou à l’agonie, ficelé au bout d’un ressort ! Les assiettes en porcelaine et autres faïences accrochées au mur du salon en guise de déco, ou posées derrière une petite balustrade en bois verni sur un imposant buffet sculpté, ça ne vous rappelle rien ni personne ? Lorsque l’on pénètre chez quelqu’un qui a les mêmes, ben ça nous remue la citerne aux annales familiales ! « Bon sang, on se croirait chez mémé Yvonne, tu te souviens ? »


Le gramophone de papy Yves ; l’accordéon de tonton Albert ; les vieilles BD d’ado de tonton Pascal, restées dans une table de nuit, au même endroit depuis trois décennies ; l’odeur de la laque sur les cheveux de mamie Dédée, celle de la poudre sur ses joues ; les blouses de mamie Marinette, son sac en cuir suspendu au pli de son coude et serré contre elle…

Autant de fragments imprimés dans mon esprit.


Et si l'on faisait à présent une petite parenthèse sur la mémoire ? À la Jamy ! Vous allez voir, j’ai simplifié, c’est pas sorcier !

Les trois étapes de la mémoire humaine sont : l’encodage (l’entrée des informations dans le cerveau), le stockage (leur maintien en mémoire), la récupération de ces données.


Bon, la première phase, grosso modo, c’est la matière, ce que nous apprenons et avons appris. Ici, nous évoquerons l’expérience de notre enfance et les informations sensorielles qui s’y rapportent. Tout ça se retrouve donc dans la boîte à souvenirs. La seconde, c’est finalement ce qu’on en fait, la façon dont l’ensemble est conservé dans le temps ; la durée du stockage des données étant malheureusement variable d’une personne à l’autre, de quelques secondes à plusieurs années, selon de possibles dysfonctionnements. La dernière, aussi nommée le rappel, est finalement celle qui nous intéresse, puisqu’elle se charge de restituer toutes ces informations, de les extraire de notre mémoire.


En effet, tout au long de notre vie, notre cortex cérébral est régulièrement stimulé, avec conscience ou non, ainsi qu’avec plus ou moins d’efficacité quant à sa capacité à restituer nos souvenirs personnels. Cette aptitude étant naturellement altérée par la vieillesse.

Ainsi, au détour de rencontres et de situations précises, le langage singulier d’un interlocuteur, ses habitudes ou attitudes, peuvent nous renvoyer aussi instantanément que nostalgiquement à un protagoniste de notre passé. De même, des détails de la vie quotidienne font subitement réapparaître un objet, une pièce, un jardin, un lieu de notre enfance qui semblaient presque oubliés.

Sans contrôle aucun, la restitution des souvenirs est donc majoritairement irréfléchie, pour ainsi dire involontaire. Et lorsque notre mémoire fonctionne correctement, ces savoureuses reliques du passé ne sont que pures doses de bonheur, comme autant de clins d’œil au vécu personnel et aux joies éprouvées. D’hommages et de remerciements aux acteurs familiaux du film de notre vie.


« Oh, ça m’a fait penser à la fois où… » ; « Me suis souvenue de ce jour… » ; « Ça m’a rappelé quand on était… »

Avez-vous remarqué comme le fait de s’immerger dans les souvenirs nous colle sur la figure un doux sourire accompagné d’une incompressible envie de les partager avec ceux qui en font partie ? Et ce qu’il y a d’intéressant dans le partage d’un même souvenir avec ses figurants, ce sont justement les différences de ressentis et de perception des détails selon les uns et les autres. En réalité, chaque souvenir – même collectif – reste unique et individuel.


Il subsiste en chacun de nous de lointains petits extraits qui, même incomplets ou flous, restent stockés quelque part dans l’encéphale en attendant d’être exploités. C’est ainsi que nos bribes du passé influencent certains des choix du présent. Dans la maison que j’ai fait construire il y a quelques années dans la banlieue de Pau, la salle de bain devait impérativement comporter une porte donnant sur l’extérieur, en souvenir de la pièce d’eau chez mes grands-parents d’Angoulême qui s’ouvrait sur le jardin en fleurs. Pour mon maître d’œuvre, cette idée était aussi inutile que saugrenue. Et même si au final, force était de constater qu’il n’avait pas tort, ma petite excentricité n’a pour autant jamais été négociable. Je l’ai eu, ma porte vitrée sur le jardin, dans ma salle de bain ! Et avec elle, les doux souvenirs qui se bousculaient derrière les carreaux…


Notre mémoire est sans aucun doute un véritable recueil de trésors. Mais pour peu que l’on ait affaire à un mauvais encodage, un stockage défectueux ou un processus d’exfiltration qui peine à nous restituer l’information, ben il se peut qu’on trouve quelques trous dans le tricot. Alors, finalement, pour raviver les images (les plus lointaines surtout) dans nos esprits, les assigner délibérément et donner un bon coup de chiffon sur les précieux miroirs de notre passé, le mieux n’est-il pas de parcourir les albums photos ou les films – caméscope ou Super 8 ?

Évidemment que si ! Et ça, j’adore !


J’aime la photographie en général – ça, vous le savez –, mais ce que j’aime davantage lorsqu’il s’agit d’archives familiales, c’est leur pouvoir magique de nous titiller immédiatement les hormones du bien-être en nous plongeant dans les souvenirs ; les nôtres et ceux des autres.

Quel extraordinaire dopant en émotions positives !


Dans le processus de convocation des souvenirs par la photo ou la vidéo, il y a ceux dont on se souvient comme si on y était, parce qu’on y était ! L’on revit alors l’évènement avec délectation, on le savoure. Et il y a ceux qui nous appartiennent en partie seulement, où nous sommes parfois présents, mais trop jeunes pour se rappeler. J’aime interroger, percer, fouiller, connaître ces morceaux de l’existence de mes ascendants. Clichés jaunis, sépia, noirs et blancs – ou couleurs pour les plus récents. « Maman, qui sont ces gosses en premier plan sur ta photo de mariage ? Là, c’était mamie, petite, durant la guerre, c’est bien ça ? Où sommes-nous, papa et moi, sur cette photo ? Quel âge ai-je, sur celle-ci ? Oh, je me souviens de ce poster mural, dans ma chambre, et de ce tapis où ma sœur et moi avons joué aux petites voitures, des heures durant ! Et cette salopette en velours côtelé marron, portée jusqu’à l’usure ! C’est qui, là, à côté de papy ? Bon sang, il avait quoi… cinq ans ? »

Mon père en communiant ; ma mère sur une photo de classe au collège, son regard lointain ; Tania, la chienne de mes grands-parents d’Angoulême ; mes cousines et moi, toutes jeunes, avachies sur l’épaisse fourrure noire de Vizir, l’adorable bouvier des Flandres de mes grands-parents de Niort…

Croiser les regards tristes ou heureux de nos ancêtres, parents, grands-parents, arrière-grands-parents… Poser ses yeux, ses doigts délicats sur une autre époque. Interroger ceux qui savent et peuvent identifier ces visages, nous parler d’eux, de leur personnalité, de leur histoire. Ressusciter les morts, l’espace d’un instant. Se passer et repasser sur le vieux rétroprojecteur les films en Super 8, avec comme seul support sonore le cliquetis de la bande qui se déroule d’une bobine pour s’enrouler sur une autre… Effets d’images, ralentis… On s’installe dans le noir et on visionne. La bouille ronde qu’on avait à cinq ans ; ses parents qui rient ensemble et se tiennent la main ; ses grands-parents… si jeunes, si beaux ; son arrière-grand-mère et son chignon impeccable…

Des visages oubliés. Recoller les morceaux, faire les assemblages. Se dire avec fierté que sans ces générations de prédécesseurs, nous ne serions pas.

Et s’envelopper tout à coup d’une terrible nostalgie de l’enfance.


Mais alors, nostalgie des souvenirs ou souvenirs nostalgiques ? Un peu des deux, en somme.


Pourquoi donc cette nostalgie des souvenirs d’enfance ? Est-ce la peur du temps qui passe et nous en éloigne irrémédiablement, comme pour nous marteler que ce temps-là est bel et bien révolu ? L’angoisse de voir un jour s’effacer les données stockées dans notre mémoire ? La crainte de perdre nos proches et la notion d’injustice que l’on ne pourra jamais s’empêcher d’y associer ? L’éternel regret de ces moments heureux et insouciants où l’enfant que nous étions était préservé, choyé, protégé ? Le refus de grandir, de vieillir ? Peut-être tout à la fois, et je dirais que c’est on ne peut plus normal.

Il est cependant à noter que derrière l’aspect morose et mélancolique de ces propos se trouve aussi un point de vue plus positif et constructif : un booster, comme remède efficace à l’amélioration de notre humeur, de notre estime de soi. Une source reconnue de réconfort et de bien-être psychique. Un généreux sentiment d’appartenance à une communauté avec laquelle il est bon de partager et se remémorer. Des études de psychologie sur le sujet nous apprennent que la nostalgie, qu’elle soit associée aux souvenirs de l’enfance ou aux expériences plus récentes partagées avec amis et proches, ne doit en aucun cas être apparentée à la notion négative de rumination ou de mélancolie. Car elle nous aide, nous rassure, nous ravigote. Elle nous fait du bien, point !


C’est donc sur cette réjouissante définition que je vous laisse aujourd’hui, pour couper mon post, une fois de plus beaucoup trop long. La suite, vous la lirez la semaine prochaine, elle vous fera directement pénétrer dans mon mémorial, dans mes souvenirs d’enfance. Et si vous osez ensuite me dire, chers lecteurs, que rien ne vous aura parlé, sous prétexte qu’il s’agissait de mon enfance et non de la vôtre, ben je ne vous croirai pas ! Oui, j’y mettrai du perso – avis à la famille qui me lit ! – mais chacun d’entre vous pourra reconstituer, sur la base des miens, ses propres souvenirs, sur fond de confitures, de conserves de pâté, de recettes de grand-mère, de Noëls aux nuits blanches (au cas où on raterait l’arrivée du joyeux barbu), de chasses aux trésors et autres mises en scène entre cousines, etc.


À très vite, bann kamarad, pour une plongée délicieusement nostalgique dans notre réservoir de bonheur !

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